Organiser une exposition est parfois plus complexe qu’on ne l’imagine… Par exemple, lorsque des prêteurs changent d’avis alors que, depuis trois ans, ils vous avaient confirmé qu’ils accordaient le prêt de leur œuvre !
Le problème est que l’œuvre en question est l’une des pièces maîtresses de l’exposition ! Une œuvre de référence, historique pour la Ville de Nice et fondamentale pour l’artiste. En effet, il s’agit du tableau qui a servi à faire l’affiche du Carnaval de Nice de 1981 qui est devenue culte. Dans le projet d’exposition, toute une salle est construite autour de ce tableau, accompagné des nombreux dessins et études préparatoires.
Ainsi, du jour au lendemain, les prêteurs vous refusent le prêt ! Sans invoquer une seule raison, sans la moindre explication. On imagine qu’étant deux architectes, ils doivent avoir un ressenti sévère vis-à-vis de la Ville de Nice dont, à présent, ils font payer le prix à Martine Doytier !
Alors, il nous faut employer tous les moyens pour leur faire comprendre qu’en refusant de montrer leur œuvre dans l’exposition, c’est Martine Doytier qu’ils blessent et à qui ils portent atteinte ! Ce n’est pas à la Ville de Nice. Cette exposition est la première rétrospective de Martine Doytier. Posthume, puisqu’elle elle est décédée il y a presque quarante ans. Et c’est une exposition fondamentale pour la connaissance de son œuvre d’artiste, pour qu’elle ne sombre pas dans l’oubli et, qu’enfin, soit prise en compte la mesure de son talent.
Nice-Matin, dans l’article ci-dessus et dû à la plume de Christine Rinaudo, nous permet de rendre l’affaire publique pour essayer que ces personnes prennent la mesure de l’atteinte qu’ils portent à ce projet, en bafouant ainsi le droit fondamental des artistes à disposer de leur œuvre, à jouir de leur propriété intellectuelle, de leur droit d’exposition et de diffusion. Car ces personnes ne respectent pas la loi en agissant ainsi, mais cela ne semble pas être important pour eux.
Annie Sidro, la grande historienne du Carnaval dans le Monde, leur a écrit une lettre ouverte très engagée et les suppliant de ne pas faire mourir Martine Doytier une seconde fois en refusant de montrer son œuvre ! Ils n’ont pas répondu à son courrier (voir ci-dessous).
Alors nous vous demandons de nous aider. Prenez la peine de leur écrire une lettre de leur téléphoner ou de leur envoyer un e-mail pour leur demander qu’ils acceptent le prêt de leur œuvre. L’adresse est celle de leur cabinet d’architecte, c’est donc une adresse publique que nous pouvons communiquer. Et nous espérons que cela portera ses fruits…
Adresse d’envoi du courrier et contacts :
Messieurs Jean-Francis et Étienne Cordone, 22 avenue Malausséna, 06000 Nice.
Téléphone professionnel : 04 93 85 88 66
Mail professionnel : cordone-archiurba@numericable.fr
Nous vous remercions très vivement par avance de votre aide précieuse.
L’Association « Les Ami·es de Martine Doytier ».
> Illustration : article publié dans le journal Nice-Matin le 29 décembre 2023 et signé par Christine Rinaudo