En souvenir de Martine

À l’Artistique, le 17 février 2024

Le samedi 17 février 2024, jour anniversaire du décès de Martine Doytier il y a quarante ans, en 1984, une rencontre s’est tenue dans le théâtre de L’Artistique. Elle réunissait celles et ceux qui avaient connu Martine, qui avaient apprécié sa peinture ou qui souhaitaient prendre la parole. Amies et amis très proches, artistes plasticien·es, musicien·es, poètes ou autres avaient accepté, à l’invitation du commissaire de l’exposition, de s’exprimer librement, pour que ce jour anniversaire soit également celui de l’amitié, de la générosité, du souvenir, de l’art, de la musique, de la littérature, de l’histoire, de la cuisine, de la poésie, de la mémoire, de l’imagination, bref, de tout ce qu’aimait Martine. Dix-sept personnes se sont succédées sur scène. Chacune des interventions a été filmée et l’ensemble de ces vidéos, à découvrir ci-dessous, constitue un florilège que seul est capable de produire l’amitié et l’attention à l’autre.

Dans le plus pur style de ses performances improvisées et sur des images qui explorent de très près le tableau « Autoportrait » de Martine Doytier, Jean Mas se livre à l’un de ses commentaires débridés dont il est devenu virtuose.
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Éric Léon, depuis plusieurs années, s’est plongé avec passion dans la vie et l’œuvre de Martine Doytier tout au long des différentes étapes de la préparation de son exposition à L’Artistique dont il a assuré la direction artistique et la scénographie. Mais ce n’était pas là sa première rencontre avec l’art de Martine…
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Katy Rémy faisait partie des proches de Martine Doytier. En un court texte, elle pose un regard sur sa peinture et sa personnalité.
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Dominique Landucci a de nombreux talents. Il est peintre, musicien et conteur. C’est donc avec aisance, talent et naturel qu’il nous conte les aventures de Martine Doytier à Carros-Village, village où il l’a rencontrée en 1974 et qu’il commente avec brio le tableau « La Dispute ».
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Christian Arthaud connaît bien le grand « Autoportrait » réalisé par Martine Doytier entre 1979 et 1984. Il l’a vu peindre et avancer doucement lors des fréquentes visites qu’il rendait à Martine. Avec humour et tendresse, il souhaite y rajouter sa touche personnelle et le compléter par ses souvenirs de la scène artistique niçoise des années 80.
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Marc Sanchez évoque le plaisir que prenait Martine à cuisiner pour recevoir ses ami·es chez elle. L’une de ses grandes recettes, qu’elle tenait de sa grand-mère, était le Pâté Champenois.
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Sur des images de Nux Vomica, le groupe d’artistes dont il est l’un des fondateurs, Louis Pastorelli, qui est aussi musicien, chante une chanson traditionnelle niçoise en souvenir de Martine et de cette musique qu’elle aimait.
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Céline Zarka, fidèle amie de Martine Doytier jusqu’à ses tous derniers instants, s’est plongée dans ses notes de travail et ses écrits intimes. Elle en a tiré des phrases qui laissent entrevoir certaines des pensées profondes et souvent peu exprimées de l’artiste et de la femme qu’était Martine Doytier.
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Bertrand Roussel est directeur des musées d’archéologie de Nice et, notamment, du musée de préhistoire de Terra Amata. Il évoque l’affiche que Martine Doytier avait réalisée pour ce musée, en 1977, en peignant un tableau aujourd’hui disparu…
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Louis Dollé, à son grand regret, n’a pas pu être présent à L’Artistique le 17 février. Il a envoyé un message vocal exprimant ce qu’il ressent vis-à-vis de Martine Doytier et de son art.
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Annie Sidro, la grande historienne du Carnaval de Nice, ne cache pas son admiration pour Martine Doytier dont elle aimait à la fois l’œuvre et la personnalité. Elle aime à rapprocher son travail de celui d’une autre artiste qu’elle admire, Niki de Saint-Phalle.
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Jean Forneris était conservateur du musée des Beaux-Arts de Nice lorsqu’il a connu Martine Doytier. Historien d’art, homme de culture et homme à la sensibilité à fleur de peau, il parle de l’art avec conviction et passion.
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Pour Muriel Lepage la chanson d’Eddy Mitchell « Couleur menthe à l’eau » est : « comme la bande-son des moments partagés avec Martine. Elle l’écoutait sans cesse. Chaque fois que je l’entends, c’est la voix de Martine qui la fredonne qui revient à ma mémoire » (ML).
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Alain Amiel a réalisé plusieurs courts-métrages sur Martine Doytier. Son petit dernier, qu’il présente ici en avant-première, explore le tableau « L’Évasion », peint en 1976 lors d’un période très particulière de la vie de Martine.
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Louis Pastorelli remonte sur scène pour offrir une deuxième chanson à Martine Doytier. Il y est rejoint par Dominique Landucci qui, armé de son accordéon, l’entraine dans la salle pour un final en musique !
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Le mot de la fin de cette rencontre dédiée à la mémoire de Martine Doytier appartient à Michelle Champetier qui, depuis la salle où elle était assise en tant que spectatrice, a demandé le micro pour dire un mot. Merci Michelle.
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