Article de Michel Chombard paru dans Nice-Matin en juillet 1973
Très encouragée par l’accueil fait à ses œuvres par le public lors de sa première exposition à Flayosc en 1972, Martine Doytier se remet immédiatement au travail devant son chevalet.
En 1971, elle a trouvé son style pictural. En 1972, elle est plus sûre d’elle dans le choix des sujets et son premier tableau de l’année, La Marchande de poissons, le montre bien par la virtuosité qu’elle a mise à le peindre. En 1972, elle peindra une vingtaine de tableaux y consacrant le temps libre que lui laisse l’éducation du petit Brice, son fils âgé de deux ans.
En juillet, elle participe à la Biennale de Menton puis, au début de l’année 1973, à l’exposition d’ouverture du Musée d’art naïf de Flayosc que Frédéric Altmann installe dans une grande maison à la sortie du village. Mais, pour elle, l’événement le plus important sera l’exposition à Milan dans la galerie d’Enzo Pagani qui aura un grand succès. Toutes toutes les œuvres sont vendues à un public italien enthousiaste. Martine participera à deux autres expositions pendant l’année : à la Kunsthalle de Stockholm et à la galerie du Port à Port-Grimaud.
Au total, en 1972 et 1973, Martine aura peint environ trente œuvres. Mais seulement douze d’entre-elles ont été retrouvées. Toutes ont été vendues par ses deux marchands de l’époque : Enzo Pagani et Frédéric Altmann. Le premier est décédé et les archives de sa galerie n’ont pas été conservées et le second n’a plus de souvenirs de cette époque et n’a conservé aucune documentation qui pourrait être utile aux recherches.
Pour l’association « Les Ami·es de Martine Doytier », qui réalise le Catalogue raisonné (1) de l’artiste et gère les « Archives Doytier », plus de quinze peintures doivent donc encore être retrouvées : Le Pique-nique, La Bénédiction des chasseurs, Le Départ du conscrit, Le Métro, Le Tintamarre, Le Procès-verbal, Le Salon de coiffure, La Marchande de bonbons, Un jour-Une rue, La Vilaine farce, La Bataille de boules de neige, Au Théâtre ce soir, Madame Astrid et les Tantes noires.
Si vous savez où se trouve une ou plusieurs de ces œuvres, ou si vous êtes en possession d’informations qui pourraient aider à contacter leur propriétaire, merci d’en informer l’association à l’adresse ci-dessous. Naturellement, toute confidentialité est garantie et ces recherches ne sont effectuées que dans le but d’enrichir la connaissance de l’œuvre de Martine Doytier.
Contact :
Les Ami·es de Martine Doytier
a.martinedoytier@gmail.com
(1) : Le Catalogue raisonné d’un·e artiste est l’ouvrage qui recense l’intégralité des œuvres réalisées. Il peut être publié ou conservé sous forme d’archive consultable. C’est un document essentiel à la connaissance de son travail.